La fin du monde ou presque… Une fièvre a emporté une majeure partie de la population. Sur ces terres de désolation, quelque part en Afrique du Sud, un père et son fils partent de rien (une voiture, une remorque, quelques livres et conserves) pour reconstruire une société.
Rassembler des individus, faire communauté, exploiter la terre et les ressources environnantes… Au fil du temps, des attaques, des récoltes, c’est l’histoire de l’humanité qui se rejoue.

Deon Meyer était déjà connu comme maître du thriller/polar par les puristes, il s’essaie ici au genre post-apocalyptique et c’est une réussite. Malgré un pitch assez noir, le roman est empreint d’optimisme. Raconté sous l’angle de différents protagonistes, le lecteur découvre Amanzi, la ville en construction, sa vie en devenir et ses intrigues. Le romancier a gardé de bons réflexes : il est toujours aussi efficace dans les scènes d’action, elles ponctuent l’ouvrage et sont exceptionnellement réussies. C’est dense, c’est intense et c’est vivement conseillé par Bib’INSA.

À retrouver dans les romans : R MEY.

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