Chers collègues,

Nous vous avons récemment sollicité pour faire un point d’étape après une longue période d’adaptation au contexte de la crise sanitaire.

Vous avez reçu une grande enquête nous permettant d’analyser votre vécu de la crise et vous avez été nombreux à y répondre (409) ; je vous en remercie. Les catégories de personnels sont représentées dans les résultats.

L’analyse de l’enquête nous permettra d’être en prise directe avec vos conditions de travail qui ont peut-être évolué au fil des semaines et de nous interroger plus globalement sur la qualité de notre gestion de crise, au niveau de l’établissement.

Bertrand Raquet

Votre vécu de la période de confinement

75 % des personnels ont bien ou plutôt bien vécu cette période.
75 % également se sentent également sereins suite à cette crise.

Votre organisation du travail

Comme nous le montre le graphe ci-dessous, vous avez été nombreux à assurer vos missions en télétravail ou en travail à distance, ce qui a permis à notre établissement de continuer à fonctionner dans de bonnes conditions.

La plupart d’entre vous (76 %) a eu la chance de vivre dans un logement avec un accès extérieur privatif.

Pour les trois quarts d’entre vous, vous avez assuré votre travail entre 8h et 18h, mais vous êtes aussi un quart à avoir combiné horaires de journée et horaires décalés.

Pour la moitié, vous avez été en charge de jeunes enfants, ce qui peut en partie expliquer votre travail en horaires décalés ; une charge de travail excessive peut aussi en être la cause.

Parmi les difficultés liées à l’organisation du travail à distance, le point qui ressort assez largement est le manque de liens physiques, que ce soit avec les collègues ou les étudiants. Près de 28 % d’entre vous n’ont pas rencontré de difficultés liées à l’organisation du travail à distance.

On notera aussi une charge de travail jugée excessive à distance, une gestion des mails assez difficile ou encore une surcharge mentale ou cognitive.

Des difficultés personnelles liées à la période de confinement sont aussi à prendre en considération : en premier point, la difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale.

Enfin des difficultés matérielles liées au travail à distance ont pu empêcher certains d’entre vous. Il en ressort principalement un espace de travail inadapté.

La direction de l’établissement affiche d’ores et déjà sa volonté de mieux équiper les personnels ; une analyse des situations individuelles se fera avec le CSN et mènera à une campagne d’achat.

Un équipement en matériel pédagogique pour les cours hybrides, conjuguant des étudiants en présentiel comme à distance est par ailleurs à l’étude.

 

Votre perception de la communication ?

Les informations transmises par la direction ont été jugées à la fois suffisantes (85 %) et rassurantes (41 %), et à la bonne fréquence, c’est-à-dire lorsqu’il y avait de nouveaux messages à communiquer, ou bien à la suite des allocutions du gouvernement.

Vous êtes 95 % à juger utiles les mails de la direction. Hebdo INSA arrive en seconde position, pour 50 %.

Avez-vous eu les moyens d’assurer votre travail ? Est-ce que les outils mis à votre disposition vous ont parus efficaces ?

Pour une grande majorité d’entre vous, vous étiez correctement équipés en matériel informatique : 69 % d’entre vous disposent d’un ordinateur professionnel, 29 % d’un ordinateur personnel.

Nombreux sont les outils qui ont été à la fois déployés et utilisés au sein de l’établissement.

Le mail, le téléphone ou encore les outils de visioconférence ont été fortement utilisés. Le VPN qui permet une connexion sécurisée au réseau à distance a été massivement déployé.

Arrivent juste derrière les outils d’échange et de partage de fichiers, d’envoi de fichiers volumineux ou encore l’usage de la plateforme Moodle

D’ores et déjà, un travail sur l’harmonisation des outils a démarré entre le C2IP et le CSN. Le choix d’espaces numériques pour du travail collaboratif est à l’étude.

Avez-vous trouvé des aspects positifs à cette situation de travail inédite ?

La découverte de nouveaux outils de travail et de communication (visioconférence, scout…), la découverte des avantages du télétravail, et un sentiment d’utilité et de contribution à la continuité d’activité sont les principaux aspects positifs qui ont été relevés.

Les aspects négatifs liés à la situation

La surcharge de travail liée à la situation actuelle est le point négatif noté par une majorité des personnels.

Ce point met en évidence l’engagement de chacun qui a permis à l’établissement de poursuivre ses missions de services publics et de soutien à l’effort national.

Souhaitez-vous que cette crise ait des conséquences sur l’organisation de votre travail sur le long terme ?

Avant cette période de confinement, 10 % des agents effectuaient une partie de leurs missions en télétravail, ce qui était déjà novateur dans l’ESR.

Il en ressort désormais que 85 % d’entre vous seraient prêts à poursuivre votre activité en télétravail, de façon régulière ou ponctuelle.

Peu d’entre vous se sont par contre exprimés sur le souhait de bénéficier de formation ou d’accompagnement.

Afin de poursuivre le développement du télétravail, la direction lancera un appel à candidature à la rentrée universitaire prochaine.

En septembre, en ligne avec les préconisations ministérielles aujourd’hui connues, la direction prévoit une reprise en présentiel pour les personnels et en mode hybridé ou comodal pour les étudiants.

130 collègues, à travers des groupes de travail, élaborent le plan de reprise des formations et des services à la formation en septembre. Des points d’étape seront partagés sous peu.