Beaucoup d’enquêtes l’affirment : partir étudier à l’étranger, c’est s’ouvrir au monde et aux cultures étrangères.

A l’INSA Toulouse, l’ouverture à l’international est primordiale puisque la mobilité est obligatoire pour les étudiants inscrits dans le cursus ingénieur. Depuis 2006, une période minimale de 12 semaines sur le total de leur formation est exigée, que ce soit dans le cadre d’un stage ou d’une mobilité-étude. Par ailleurs, des discussions sont actuellement en cours pour augmenter cette durée obligatoire.

Chaque année, 600 élèves-ingénieurs de l’INSA Toulouse partent à l’étranger : 50% effectuent une mobilité-études, les 50% restants partent en mobilité-stage. Les possibilités de destination sont nombreuses et variées puisqu’en 2019 l’INSA compte 200 établissements partenaires dans 50 pays différents et sur tous les continents. La moitié des étudiants part alors en Europe tandis que l’autre moitié part étudier dans d’autres pays tels que la Corée du Sud, Chine, la Thaïlande, la Malaisie, les Etats-Unis, le Canada, l’Argentine ou bien la Colombie.

Les correspondants relations internationales des pré-orientations et des départements travaillent ainsi en collaboration avec le Service des Relations Internationales et ses agents administratifs pour répondre aux besoins de gestion des dossiers. Chaque année début octobre, les étudiants commencent à élaborer leur projet de mobilité pour l’année universitaire suivante en fonction des possibilités d’échanges auxquelles ils peuvent prétendre selon leur spécialité et effectuent au maximum 3 vœux de candidatures pour leur future université d’accueil. Le processus d’affectation d’un étudiant à une université se fait en fonction de son classement et de ses notes de l’année précédente. L’étudiant doit également préparer un programme d’études par vœu qu’il fait valider par son correspondant RI. Son dossier passe ensuite devant la commission d’affectation, composée des correspondants RI de chaque département, des coordinatrices mobilités sortantes, du directeur administratif et de la directrice des Relations Internationales. Une fois l’affectation validée, la personne en charge de ces étudiants « sortants » sur le plan administratif a pour principales missions de vérifier qu’aucun papier administratif ne manque à la candidature, de nominer les étudiants auprès de leur université d’accueil et de les suivre tout au long de leur séjour jusqu’à leur retour à l’INSA Toulouse, le correspondant RI se chargeant de son côté du suivi de tous les aspects pédagogiques (programme d’études initial, modifications éventuelles et validation du semestre).

Rendre compte auprès du programme Erasmus + des mobilités effectuées en Europe ainsi que de la gestion des financements du programme est une autre facette de la mobilité sortante. Il est important de mentionner que la totalité des étudiants partant en mobilité-études reçoit une aide financière, qu’elle vienne du programme Erasmus +, de la région Occitanie ou de l’INSA Toulouse.

Un autre aspect de la mobilité étudiante sortante doit être souligné, celui des départs en double-diplôme. Actuellement, l’INSA Toulouse compte une trentaine de double-diplômes un peu partout dans le monde et chaque année environ 20 étudiants se lancent dans cette expérience unique. En plus de suivre les accords, la coordinatrice en charge des double-diplômes informe les étudiants, les reçoit individuellement et les suit au fil de leur séjour prolongé à l’étranger, qui va de 1 à 2 ans selon les partenaires.

Le double-diplôme est désormais un axe privilégié de la politique internationale de l’INSA Toulouse et pour cause, les bénéfices sur le plan humain, académique et professionnel n’en sont que positifs : immersion totale de longue durée dans une culture et un pays étranger, autonomie, adaptabilité, maîtrise de la langue, profil international. Autant de qualités recherchées à la fois par certaines PME et les grandes entreprises internationales.