Relations Internationales

Danièle Fournier-Prunaret a participé à une mission nordique organisée par Campus France et les représentations diplomatiques de quatre pays de l’Europe du Nord, les trois pays scandinaves (Danemark, Suède, Norvège) et la Finlande du 11 au 14 juin ; l’objectif de cette mission était de connaître plus précisément les différentes politiques d’internationalisation de ces quatre pays.

Cette mission atypique proposait une journée dans chaque capitale (Copenhague, Helsinki, Stockholm et Oslo) avec des présentations du système d’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), suivie de rencontres bilatérales avec des Universités de chaque pays.

Une vingtaine de responsables des relations internationales d’établissements d’enseignement supérieurs français y ont participé, notamment l’INSA Rouen Normandie, l’École des Ponts Paris Tech, l’Université de Grenoble, l’Université d’Aix-Marseille.

Ce qu’on peut retenir de cette mission :
Les 4 pays sont tous très concernés par l’internationalisation de l’ESR, à des degrés divers. Globalement, la recherche est bien sûr très internationale, plusieurs universités apparaissent dans les 100 meilleures universités dans certains classements (U Helsinki, U Copenhague, U Aarhus,  U Upsala). L’INSA Toulouse a des accords ERASMUS+ avec les établissements suivants, qui sont généralement bien classés également, entre 200 et 500 :

  • Danemark : DTU, U Syddansk
  • Finlande : U Aalto, U Tampere, U Jyväsklä,
  • Suède : U Lund, KTH, U Linköping
  • Norvège : U Stavanger, NTNU (accord de double diplôme en IR)

Nos étudiants sont très demandeurs de partir dans les pays nordiques qui proposent une grande partie de leurs formations en anglais. Lors de cette mission, a été discutée la possibilité de mettre en place de nouveaux accords avec U Oslo, U Arctique à Tromsø en Norvège et U Luleå en Suède et également d’étendre l’accord de double-diplôme de NTNU à d’autres spécialités.

Dans les quatre pays, la totalité des étudiants bénéficient d’une allocation gouvernementale et/ou de possibilités de prêts bancaires pendant toute la durée de leurs études, que celles-ci aient lieu dans le pays d’origine ou à l’étranger. Les montants varient d’un pays à l’autre. Les étudiants scandinaves et européens ne paient aucun frais d’inscription dans les 4 pays. Les étudiants en provenance de pays non européens peuvent payer des frais plus ou moins élevés suivant le pays d’accueil.

À noter que les quatre pays affichent des deséquilibres dans la mobilité étudiante, il y a plus de mobilité entrante que sortante, sauf vers les pays anglophones. Le Danemark est un pays qui soulève quelques questions par rapport à la mobilité étudiante. En 2012, le gouvernement danois a demandé aux universités qui affichaient un deséquilibre des échanges, de rembourser une partie des subventions attribuées. Cela a conduit toutes ces universités à revoir leurs accords et en particulier à dénoncer les accords avec la France.

Cela n’a pas été notre cas ; DTU en particulier, souhaite maintenir notre accord car est très satisfait de nos étudiants, tant sur le plan académique que relationnel.

Contact : daniele.fournier@insa-toulouse.fr