Retour sur la SAISON 1 du REPAIR CAFÉ INSA Toulouse !

La première édition du module d’ouverture Repair Café s’est achevée avec un bilan encourageant :

  • 41 objets réparés, 8 en cours de réparation, 4 conservés pour pièces détachées
  • 203,92 kg 1de matériel sauvés de la benne

Grâce à l’engagement des étudiants de 3e année, ce sont 2 457 kg de CO₂, soit près de 2,5 tonnes de gaz à effet de serre qui n’ont pas été émis. Un impact concret : cela correspond à environ 12 000 km parcourus en voiture essence ou un aller-retour Paris–Tokyo en avion. Une démonstration simple mais puissante que chaque action, même technique, peut contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique.

Ce module original combine apprentissage technique, sensibilisation écologique et engagement citoyen.. Pensé et construit par Christophe Escriba et Jean-Yves Fourniols, l’initiative a été mise en œuvre avec le soutien d’Emmanuel Lombard, des bénévoles du Repair Café de Tournefeuille et d’anciens experts de l’industrie. Ensemble, ils ont guidé nos élèves ingénieurs pour les (re)connecter au fonctionnement des objets du quotidien, grille-pains, cafetières, écrans, petits électroménagers, robots tondeuses,.. et leur transmettre une compétence rare mais essentielle : le gout de réparer plutôt que remplacer.

Soutenu par la Fondation INSA Toulouse et le département Génie Électrique et Informatique, ce module a trouvé un écho auprès des étudiants. Il montre que réparer, c’est bien plus qu’un geste technique : c’est lutter contre le gaspillage, penser l’éco-conception dès la formation, et faire un pas concret vers un avenir plus responsable.

En attendant la saison 2… pourquoi ne pas imaginer une ressourcerie sur le campus de l’INSA Toulouse, pour prolonger cette dynamique et redistribuer les objets réparés aux étudiants qui en ont le plus besoin ?

Retrouvez également le Repair Café au Festival Futurs Proches le 9 octobre prochain.

Les responsables du Repair Café

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1 : L’estimation repose sur des moyennes de l’ADEME, ajustées selon le type d’objet et sa masse pour quantifier au plus juste la quantité de CO₂.