Faut-il montrer ses émotions ou les cacher ? En milieu professionnel, la question revient de manière récurrente et n’est jamais traitée de la même manière en fonction des individus.

Que signifie avoir une attitude “professionnelle” au travail ? Traditionnellement, on pense à un salarié stable, concentré sur ses tâches, qui ne fait pas de vagues et ne laisse transparaitre ses émotions que lors de quelques moments de socialisation avec ses collègues. Il s’agirait de créer une barrière étanche entre la personne que nous sommes à la maison et celle que nous laissons voir au travail, comme si nous laissions chaque matin nos émotions aux portes du bureau.

Cette vision qui prévalait durant la majorité du 20ᵉ siècle est aujourd’hui fortement remise en question, par les chiffres inquiétants du stress au travail notamment. L’étude People at Work 2022 menée par ADP Research Institute nous apprend que 64 % des salariés français déclarent ressentir du stress au travail au moins une fois par semaine. Derrière ce phénomène, ce sont un ensemble d’émotions qui s’additionnent jusqu’à créer un trop-plein : la fatigue, l’anxiété, la contrariété…

Aujourd’hui les entreprises ne peuvent plus se permettre de fermer les yeux sur les émotions de leurs salariés si elles souhaitent concilier performance et bien-être au travail. Toute émotion est une information à prendre en compte. Les émotions sont souvent contagieuses, du sourire qu’on ne peut s’empêcher de retourner à l’anxiété qui se répand dans une salle de réunion. Il n’est pas question bien sûr de laisser exploser ses émotions sans aucun contrôle, mais de faire preuve d’intelligence émotionnelle en cherchant à comprendre ses émotions et celles des autres : ses collègues, son manager, ses prestataires, …

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