Avec l’essor de l’Open Access, deux grands modèles économiques se sont développés : le modèle diamant (sans frais pour les auteurs ni pour les lecteurs mais financé en amont par les institutions) et le modèle basé sur les frais de publication (APC, Article Processing Charges). Ce dernier a malheureusement favorisé l’émergence d’éditeurs dits « prédateurs », qui exploitent le besoin de publication des chercheurs sans garantir la rigueur scientifique ni la qualité éditoriale. Publier dans ces revues peut nuire à la crédibilité des travaux et à la réputation des auteurs.
Voici quelques outils pour éviter les éditeurs prédateurs :
- Approche spectrale et ses outils
Il est conseillé d’utiliser une grille de lecture pour savoir si une revue est de qualité ou non.
Pour vous aider, voici 3 outils en libre accès :
- Think check submit (revues, livres) : outil qui, sur la base d’une liste de critères, vous permettra de savoir si un éditeur convient ou non à votre recherche.
- Compass to Publish (revues) : permet de tester une revue et évous aide à poser votre propre diagnostic critérié pour évalauer le degrè d’authenticité de revues dites en Open access qui exigent des frais de publication, que ceux-ci soient affichés ou cachés
- Grille d’évaluation d’une revue prédatrice ou d’un éditeur prédateur (revues) : lancé par l’université du Québec, le site donne des indicateurs et des ressources.
- Les sites consacrés à la fraude scientifique
- Pubpeer : site collaboratif créé par le CNRS et qui permet aux utilisateurs ( principalement anonymes) d’émettre des commentaires anonymes sur des articles en post-publication
- Retractation watch : site indépendant spécialisé, recense les articles rétractés
- Problematic Paper Screener (PPS) : logiciel développé par Guillaume Cabanac (chercheur toulousain), détecte normalement les phrases « torturées », les « références furtives » et autres méconduites scientifiques.
Contact : hal-insa@insa-toulouse.fr
L’équipe Science Ouverte