L’urgence écologique nous invite à faire le tri entre nos besoins essentiels – dont il faut chercher à réduire les impacts environnementaux – et les activités superflues, dont il faut réussir à se passer. La cuisson des aliments, source de plaisir au quotidien mais surtout nécessaire à notre survie, fait à l’évidence partie de la première catégorie. Dans l’objectif de réduire les impacts environnementaux de la cuisson, certaines personnes utilisent des paraboles solaires. À première vue, l’intérêt principal d’un dispositif solaire est son absence de consommation énergétique extérieure et d’émissions de gaz à effet de serre lors de son utilisation. Pour autant, cet objet est plutôt imposant par rapport à des dispositifs classiques, et on peut se demander si les impacts écologiques lors de sa phase de construction sont réellement compensés par l’absence d’impacts lors de la phase d’utilisation.

Au cours d’une thèse qui a été financée par l’INSA, Bastien Sanglard a étudié de manière rigoureuse cette question, en parallèle d’une étude expérimentale sur le développement de la métallurgie solaire. Il était encadré au cours de son doctorat par Ligia Barna (TBI), Sébastien Lachaize et Julian Carrey (LPCNO). Il a soutenu sa thèse en décembre dernier. La partie de sa thèse dédiée à l’analyse de cycle de vie de la parabole solaire et à sa comparaison avec d’autres modes de cuisson vient de faire l’objet d’un article de vulgarisation dans The Conversation, journal avec qui l’INSA a un partenariat.

Bonne lecture !