Le jeudi 11 juillet, Lydia Bédouret a soutenu sa thèse, intitulée « Pourquoi apprendre de manière explicite ce que l’on apprend très bien de manière implicite ? Le cas des formations à l’interculturalité », dirigée par André Tricot et Laurent Talbot.
Dans le cadre du contrat doctoral attribué par l’IDEFI-DEFI Diversités, la thèse de Lydia interroge les dispositifs de formation à l’interculturalité pour les élèves ingénieur.es. Elle a constitué le cadre de référence pour développer la formation POMI (Préparer et Optimiser sa Mobilité Internationale), aujourd’hui déployée dans le groupe INSA et auprès des écoles de Toulouse Tech.
La thèse démontre que le contact inter-cultures ne suffit pas pour rendre les individus compétents, et que des formations sont nécessaires pour susciter ou approfondir les apprentissages nécessaires. Mieux comprendre les cultures qui nous configurent, ainsi que les stéréotypes que nous portons, apprendre la manière dont les stéréotypes et les préjugés se construisent et induisent nos relations avec autrui, apprendre à nous décentrer… Les propositions concrètes qui sont faites dans la thèse dessinent un chemin qui va permettre à de nombreux collègues de faire le point sur nos formations à l’INSA et de les améliorer. Un petit pas de plus vers notre engagement à former des ingénieur.es-citoyen.nes, ouvert.es sur le monde, et capables d’empathie.
Plusieurs membres de l’INSA Toulouse étaient présent.es, pour soutenir Lydia et la féliciter de l’achèvement de ce travail démarré sur notre campus, auprès de nos étudiant.es.