Le Ministère des affaires étrangères et de l’Europe a publié récemment le message suivant : “tout déplacement international – depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger – est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. Lorsqu’un déplacement pour motif impérieux est malgré tout nécessaire, il convient de respecter les mesures contraignantes mises en place à l’entrée sur le territoire français dans l’objectif de limiter la propagation du virus (voir ci-dessous).”
(https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/informations-pratiques/article/coronavirus-covid-19-24-janvier-2021).

La mobilité pour études constitue un motif impérieux de déplacement : il s’agit de mobilités longues dans le cadre des études et qui n’impliquent pas de déplacements multiples. La mobilité d’études est donc autorisée si elle a lieu dans l’espace Schengen ou dans certains pays asiatiques cités dans un précédent message.

Attention, notre fonctionnaire sécurité défense a interdit la semaine dernière tout déplacement au Royaume-Uni en raison de la vague de COVID qui y sévit actuellement.

Toutefois, nous attirons votre attention sur le fait que les déplacements sont désormais soumis à de fortes contraintes, y compris au sein de l’espace Schengen : tests PCR préalables obligatoires avant tout déplacement, voire tests antigéniques complémentaires 4h avant un vol (Pays-Bas), mise en isolement à l’arrivée sur un territoire étranger et test PCR complémentaire après 5 jours sur place. Les frontières de certains pays sont même parfois fermées, y compris aux étudiants.

Par ailleurs, de nombreuses universités ne proposent désormais que des cours en distanciel, pour une durée souvent indéterminée, en raison des mesures nationales ou locales en vigueur.

Aussi, si l’étudiant souhaite effectuer quand même une mobilité, il doit :

– veiller à bien s’informer au préalable des conditions de voyage et d’accueil dans l’université d’accueil (modalités pédagogiques). Veiller aussi à contracter des assurances annulation et rapatriement.

– noter que s’il maintient son départ à l’étranger, il le fait en connaissance de cause, et qu’en aucun cas l’INSA Toulouse ne pourra être tenu responsable des conséquences liées au développement de la pandémie.

– si le départ doit avoir lieu ces prochains jours, il est recommandé malgré tout de commencer le séjour en distanciel, si cela est permis par l’université d’accueil, avant de pouvoir peut-être rejoindre l’université d’accueil si la situation sanitaire s’améliore dans quelques semaines. Il doit également préparer la possibilité d’effectuer la totalité de son semestre en distanciel.

S’il renonce à sa mobilité (pour rappel, l’obligation de mobilité internationale a été levée pour les étudiants actuellement en 4A et 5A), il convient d’en informer rapidement et impérativement le service des relations internationales (vgary@insa-toulouse.fr), l’université d’accueil, ainsi que le correspondant RI et le responsable d’année.

Le service RI reste à l’écoute pour accompagner et conseiller au mieux, en lien avec le fonctionnaire sécurité défense (fsd@insa-toulouse.fr).