Institutionnel

La campagne de promotion menée fin juillet par le CAR s’est déroulée comme d’habitude en deux phases : la première, relative aux avis envoyés au CNU, la deuxième dite de « promotions locales » qui intervient après que le CNU ait siégé. Il se trouve que les hasards du calendrier ont fait que le nouveau CAR a été installé entre les deux phases et donc, chacune d’elles a été menée par un CAR différent, l’ancien et le nouveau. Le CAR a globalement repris les critères définis par le CAR précédent en les modifiant à la marge, et les pondérations accordées à chacun d’eux, ne sont que l’expression du nécessaire équilibre entre les différentes missions inscrites dans les statuts de l’enseignant-chercheur et un regard attentif porté aux investissements locaux de chacun, incontournables pour le fonctionnement et le rayonnement de notre établissement à tous les niveaux. Dans ce contexte, il paraitrait excessif de voir dans les arbitrages du CAR de fin juillet, un message très clair envoyé à l’établissement sur ce que peut être le profil typique d’un dossier de candidature pouvant prétendre à une promotion locale.

L’INSA est un établissement d’enseignement supérieur dont les principales missions sont la formation, la recherche et la valorisation, et dans lequel chacun doit pouvoir trouver une place et être considéré. C’est l’ambition du CAR que d’atteindre cet objectif en intégrant la diversité, les particularités, mais également les contraintes et difficultés liées à un environnement en perpétuelle évolution et de plus en plus exigeant. C’est pourquoi, comme je l’ai proposé en me présentant à la présidence du CAR, nous mènerons avant la fin de l’année, une profonde réflexion qui devra aborder, en particulier, certains éléments liés aux promotions, mais la volonté est d’aller bien plus loin en essayant de revoir ou d’affiner les dispositifs au service de nos ambitions en intégrant, autant que faire se peut, l’intérêt et le bien-être de tous les personnels. Je pense notamment au REH, aux recrutements etc.

Il est clair que cette réflexion, bien qu’étant dans les prérogatives du CAR, doit s’appuyer sur un collectif le plus large possible au sein l’établissement. Aussi, j’ai envisagé de mettre à contribution, si cela est possible, le conseil scientifique et le conseil des études suivant des modalités qui restent encore à définir et à discuter. Mais cela ne saurait tarder.

Bonne rentrée à tous
Germain Garcia, président du CAR