Vie INSA
ResearchGate, Academia, MyScienceWork, les réseaux sociaux académiques occupent une place de plus en plus importante dans les pratiques des chercheurs. En 2016, ils étaient 42% à les utiliser (et 70% à être présents sur les réseaux sociaux généraux). Décriés par les uns, encensés par les autres, ces réseaux suscitent de nombreux débats, Bib’INSA fait le point :

Dans un contexte de mise en concurrence des organismes de recherche à l’échelle internationale, la notoriété des chercheurs est devenue un enjeu crucial.

Les réseaux sociaux académiques leur permettent d’améliorer et de mesurer la visibilité de leurs travaux. Ils peuvent y bénéficier d’une page dédiée à leurs recherches, se tisser des réseaux internationaux, découvrir les recherches de leurs pairs… Sur le papier, ces réseaux ressemblent à des plateformes ouvertes encourageant le partage des connaissances pour bénéficier à l’ensemble de la communauté. Dans les faits, déposer ses travaux sur les réseaux sociaux académiques implique de transmettre ses données à des entreprises privées, et donc de leur céder pour partie des droits sur ses recherches.

Il reste néanmoins très difficile de se passer de ces outils, alors que faire ? Plutôt que de déposer directement ses publications sur les réseaux, Bib’INSA vous conseille de les déposer sur HAL, vous assurant ainsi un dépôt sécurisé, public et complet de vos travaux. Vous pouvez alors indiquer sur les réseaux sociaux le lien vers vos travaux déposés sur une plateforme d’archives ouvertes.

Pour aller plus loin :
Aline Bouchard, 2016. « #DeleteAcademicSocialNetworks ? Les réseaux sociaux académiques en 2016 », Urfistinfo [enligne], consulté le 29 mars 2017, https://urfistinfo.hypotheses.org/3033
Sophie Bruneton, « Academia, ResearchGate : quelle structuration du marché des réseaux sociaux académiques ? » Économie du document [enligne], 6 décembre 2017, consulté le 29 mars 2018, https://archinfo24.hypotheses.org/3568

L’équipe de Bib’INSA