Vous trouverez ci-après une série d’articles ; cette semaine, les sujets font particulièrement écho à la rentrée 2020.
Cette synthèse qui s’enrichira au fil du temps est aussi disponible sur : https://docs.google.com/document/d/1VWMoGxtEa6JMjZJ-L1Wg2efJ_hGwD-YC5OE5diHV-3o/edit?usp=sharing

Régulièrement, nous partagerons avec vous des sujets susceptibles de vous intéresser.

1 – Dans la presse française

  • Coronavirus : universités et grandes écoles misent sur une rentrée de septembre « hybride »

La crise sanitaire rend inenvisageable les amphithéâtres bondés. Les établissements de l’enseignement supérieur s’organisent pour développer des rotations d’élèves et des cours à distance à la prochaine rentrée. Certains demandent que le plan de relance comporte un volet pour les financer.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/coronavirus-universites-et-grandes-ecoles-misent-sur-une-rentree-de-septembre-hybride-1203053#utm_source=le%3Alec0f&utm_medium=click&utm_campaign=share-links_twitter

  • Enseigner en temps [dé]confinés : quelle place réserver au présentiel quand il devient une denrée rare ?

C’est l’équation impossible que vont devoir résoudre les établissements d’ESR d’ici la rentrée : comment, alors même que l’âme d’une institution académique réside dans l’idée de “communauté” et que son organisation repose sur celle de proximité, vont-ils aborder la prochaine année universitaire, pendant laquelle les temps de “présentiel” devraient être réduits à la portion congrue ? Comment arbitrer entre les populations (enseignantes, étudiantes) qui conserveront le privilège de la présence physique ? Et entre les cours ou activités qui se tiendront “en vrai”, et ceux qui basculeront à distance ? Comment, finalement, redéfinir la valeur ajoutée d’une université pour ses usagers, lorsque la jouissance de son campus devient problématique ? Ce sont à ces quelques questions difficiles que cet article “Enseigner en temps [dé]confinés” se propose d’apporter un éclairage.

https://www.calameo.com/read/001057683f97a70e2bfa3

  • Penser l’après : Pour une école de l’essentiel

Le défi, pour l’éducation, est, d’ouvrir vers une « éthique minimaliste » susceptible d’exprimer des devoirs à valeur universelle, obligeant tout être humain voulant être digne du beau nom d’« homme ». En ce sens, l’éducation dans le monde d’après aura la lourde tâche de faire renaître l’humanisme de ses cendres. Est-ce possible ? L’avenir le dira.

Charles HADJI, The Conversation, 01/05/2020.

https://theconversation.com/penser-lapres-pour-une-ecole-de-lessentiel-137005

  • Débat : Pour faire face aux crises, développons des « communautés apprenantes »

Nous gagnerons collectivement à faire connaître ce qui existe pour nous inspirer les uns des autres, adapter à notre contexte les expériences vertueuses relatives aux apprentissages. Nos institutions – établissements scolaires, universités, entreprises, administrations, associations – vont continuer à s’adapter pour permettre à tous et toutes de devenir des acteurs et des actrices à part entière de communautés apprenantes à l’échelle locale, nationale, mondiale.

The Conversation – 13/04/2020

https://theconversation.com/debat-pour-faire-face-aux-crises-developpons-des-communautes-apprenantes-136066

  • EdTechs : quelle place dans le monde d’après ?

Une troisième voix se fait entendre pour construire une société apprenante qui placerait la collaboration et la culture numérique au centre des apprentissages scolaires. C’est peut-être là que se trouve le rôle clef des jeunes EdTechs : ni contre, ni à côté, mais au sein des écoles, elles-mêmes au cœur de la société, tout au long de la vie d’un individu.
En tout cas, tous les acteurs français tombent d’accord pour réclamer la protection de la souveraineté éducative de l’appétit des GAFAM.
Alice RIOU, The Conversation, 28/04/2020.

https://theconversation.com/edtechs-quelle-place-dans-le-monde-dapres-132713

  • Coronavirus : l’occasion de passer du travail collectif au collectif de travail

« Qui sait si cette crise sanitaire, in fine, ne permettra pas de faire passer les entreprises, confrontées à l’incontrôlable, du travail collectif au collectif de travail. »
Les échos
Coronavirus : l’occasion de passer du travail collectif au collectif de travail – Les Echos – 13/03/2020

2 – Dans la presse internationale

  • How colleges are prepping for face-to-face learning in the fall

Leaders are developing alternative class schedules, new dining and housing policies, and plans for coronavirus testing

Subdivision du semestre ou réduction des blocs de matière, hybridation, autant de pistes sur les préparatifs de la rentrée aux EU,

https://universitybusiness.com/colleges-face-to-face-online-learning-classes-return-to-normal/?eml=20200508&oly_enc_id=2026I9652390C0G

  • How the Coronavirus Will Change Faculty Life Forever

Trad par deepl : 

Comment le coronavirus va changer à jamais la vie des professeurs ?

À mesure que la pandémie s’aggrave, attendez-vous à une charge d’enseignement plus lourde, à des exigences de service plus élevées et à plus de temps en ligne.

Projection au 1er janvier 2021, début du nouveau semestre.

La plupart des enseignements sont soit entièrement en ligne (lorsque la pandémie est à son apogée), soit s’appuient fortement sur les plateformes numériques. Les instructeurs ont étendu leur style d’enseignement en ligne, donnant à leur personae pédagogique en personne une extension numérique. Chaque professeur étudie la meilleure combinaison de technologies synchrones et asynchrones pour chaque classe, en fonction de ses préférences pédagogiques, de l’assistance informatique du campus et de son sens de ce qui fonctionne le mieux pour les étudiants.
https://www.chronicle.com/article/How-the-Coronavirus-Will/248750?key=3nPk8ajeoU0Dy8ZoVQauE40hKB40RDQd8mI95yAIz0uxwJk7oSlDjTQY7FXqSej_a2p1UkhiU3N3aEVrTzhsd1dOYW9qdWpMcDFPWV9HRHF5ZDh1YVM1M0tkRQ

  • What Students Are Doing Is Remote Learning, Not Online Learning. There’s a Difference.

Trad avec Deepl :
Partout dans le monde, les médias vantent une “révolution” de l’apprentissage en ligne. Des centaines de millions d’élèves, de la maternelle à la fin de leurs études supérieures, apprennent désormais virtuellement, dont plus de 70 millions rien qu’aux États-Unis. Le Forum économique mondial voit une lueur d’espoir dans le sombre nuage COVID-19, le citant comme un “catalyseur” qui pourrait enfin changer “les approches séculaires de l’enseignement basées sur les cours magistraux, les préjugés institutionnels bien ancrés et les classes démodées”. Ou, comme l’aurait dit un directeur d’école, “C’était un coup de pied au cul rapide pour sortir et innover”.

https://www.edsurge.com/news/2020-04-02-what-students-are-doing-is-remote-learning-not-online-learning-there-s-a-difference