Cher-e collègue,

Nous sommes dans une période difficile, pour beaucoup empêchée dans nos démarches collectives. La communication distancielle a ses limites, Zoom peine à nous charmer en utilisation exclusive et nous sommes tiraillés entre nos missions du quotidien, en ajustement à la gestion de crise, et le besoin de se projeter, de débattre, de voir plus loin.

J’ai aussi l’intime conviction que des changements profonds doivent et vont s’opérer dans nos organisations comme dans nos missions premières. À nouveau, repenser la diversité, adresser les enjeux sociétaux d’un monde qui subit des crises ou bien encore trouver de nouveaux degrés de liberté dans notre organisation sont autant de sujets qu’il nous faut débattre. De la confrontation d’idées à la prospective partagée se dégageront des lignes directrices de notre modèle de formation et de recherche.

Aujourd’hui, privés de présentiel, d’ateliers, de tables rondes, je vous invite encore davantage à vous saisir de notre hebdomadaire, Hebdo INSA. Demain, à la rentrée, nous finaliserons la Prospective INSA 2040, nos enjeux de transformation s’inscriront dans des démarches participatives et nos enjeux sociétaux feront débat dans des cycles de conférences et de tables rondes.

Il y a peu, une communication mal appropriée s’est servie du mailall, à tous les personnels, pour informer des comptes rendus d’Ateliers sur la transition écologique, en préparation de la COP2 Étudiante. Un article dans Hebdo INSA aurait été préférable, le mailall devant conserver son usage institutionnel pour notre bon fonctionnement. Au-delà de la forme, dans un contenu que je reconnais par endroit riche et utile, se sont glissés des appréciations déplacées sur un domaine disciplinaire, sans argument contradictoire et franchement hors de propos dans un mailall. Ce ne sont pas des pratiques qui font avancer nos causes. À cet endroit, j’exprime mon soutien entier à la communauté d’enseignants et enseignants chercheurs qui a pu se sentir interrogée. Je la sais professionnelle et toujours soucieuse des montées en compétences de nos élèves ingénieurs. Elle a toute ma confiance.

Pour conclure, et en lien avec la nécessaire imprégnation des enjeux ‘climat-énergie’ dans nos formations d’ingénieurs et de docteurs, le Groupe INSA a pris l’initiative de se rapprocher d’un Think Tank reconnu, et dont les expertises se conjugueront à nos connaissances académiques pour une évolution de nos formations, sur la durée et là où c’est nécessaire. Toutes les réflexions, celles de nos étudiants comme celles de nos personnels y seront associées. Nous vous en dirons plus très prochainement.

Bertrand Raquet