Que vous partiez ou non en vacances, c’est le livre qu’il vous faut. Vous allez vous délecter de ses voyages ainsi que des bons mots parsemés tout au long de ses périples.


Tout commence par: « On compte environ 200 états souverains. On vit à peu près 30000 jours. Si l’on considère l’existence sous un angle mathématico-géographique, on devrait passer 150 jours dans chaque pays. Il faut se rendre à l’évidence. Je dois aller dans tous les pays du monde. Je ne trouverai pas le repos dans l’immobilité. […]Je n’ai pas l’intention de me proclamer explorateur. Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit. Le touriste traverse la vie, curieux et détendu, avec le soleil en prime. Il prend le temps d’être futile. De s’adonner à des activités non productives mais enrichissantes. Le monde est sa maison. Chaque ville, une victoire.”

Julien Blanc-Gras annonce dès le départ quelle sera le but de sa vie, être Touriste, il n’est pas question pour lui d’être un explorateur, un conquérant du monde, il veut être Touriste et pouvoir flâner, contempler, observer. Julien Blanc-Gras se met donc en route, et nous entraîne à la découverte du désert marocain, nous promène dans les bidonvilles de Colombie où « Il se demande s’il faut avoir peur », et nous incite à voir l’aube se lever sur le Gange, pur émerveillement, et bien d’autres destinations que vous découvrirez toute aussi étourdissantes que sinoques.
Ce roman est un mélange de récit autobiographique et de carnet de bord, fait de rencontres et d’échanges.
Je vous laisse avec ce Touriste découvrir d’autres voyages.

Vous pouvez retrouver l’ouvrage à la côte R BLA